Comment penser le mot de Nietzsche "Dieu est mort" dès lors que la divinité de Dieu n'entre pas dans la catégorie de mortel, c'est à dire du fini ? Dire de Dieu qu'il est mort n'est ce pas plutôt libérer son essence des fausses conceptions, libérer l'infini de ce qui ne peut se concevoir que comme et dans les limites du fini ?C'est à dire penser Dieu au-delà de l'être, au-delà de ce qui peut être conçu. Or toute la difficulté de la question de Dieu est qu'elle est thématisée en conjonction avec la question de l'être.
avril 2006 (5)
Dieu est mort 2/4
lundi 24 avril 2006. Philosophie
Dieu, être et pensée. Ontologie et théologie. Dieu et substance. La confusion des ordres à partir de la Métaphysique aristotélicienne et du Dieu des écritures.
Dieu est mort 3/4
lundi 24 avril 2006. Philosophie
Equivocité et univocité de l'être à partir du Traité des catégories d'Aristote. La philosophie médiévale et l’exigence de conciliation de la divinité des Livres et des déterminations de l’être héritées de la Métaphysique d’Aristote : Analogie et éminence, Dieu au-delà de l'être et ontothéologie.
Dieu est mort 4/4
lundi 24 avril 2006. Philosophie
L'ontologie pure comme affirmation de l'être univoque qui s'affirme sous la raison du singulier de Duns Scot, Spinoza et Nietzsche. Dieu prend alors figure humaine et le fini s'infinitise. La mort de Dieu comme transfert de la divinité de l'infini divin au fini humain.
vendredi 14 avril 2006
La mauvaise grâce du poète
vendredi 14 avril 2006. L'idée c'est la perspective
Quand la saillie d'une trace dans la terre ouvre la chair en plein air aux offrandes du vent de loin venues, à la grâce du soleil. Le poème anaérobie sur la pierre, là où l'oxygène vient à manquer, résiste au sillon.
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