Etablir la différence entre le droit naturel classique et le droit naturel moderne insititué par Hobbes c'est s'interroger sur le mobile du désir et la nature de celui qui désire. La distinction entre droit naturel classique et droit naturel moderne s'articule donc sur une étiologie du désir, sur une considération de la cause efficiente et de la cause finale du désir. Mais c'est aussi autour d'une telle étiologie du désir que s'articule les distinctions incarnées par Hobbes et Spinoza dans le droit naturel moderne.
juin 2006 (6)
jeudi 29 juin 2006
Le désir comme articulation du droit naturel classique et du droit naturel moderne.
jeudi 29 juin 2006. Politique
samedi 24 juin 2006
Le marché de l'art. L'oeuvre d'art entre chrématistique et ontologie.
samedi 24 juin 2006. Art
A l'heure de l'ouverture à Venise -Palazzo Grassi- de la collection privée de François Pinault, il serait intéressant de penser l'origine de l'oeuvre d'art et son rapport à la valeur d'échange dans sa commercialisation. Posséder pour soi une oeuvre d'art, la faire fonctionner d'abord et avant tout comme un objet d'investissement, comme une source de profit et de rentabilité, n'est-ce pas pervertir jusqu'à l'oblitérer complétement cette origine ou essence à partir de laquelle se déploie le monde de l'art agencé dans ses oeuvres ? Mais c'est toujours une chose qui s'échange, l'oeuvre d'art est une chose, donc l'oeuvre d'art s'échange. La validité du syllogisme repose donc sur l'identité de l'oeuvre d'art à et comme une chose. Une oeuvre d'art est-elle une chose ? Telle est l'interrogation à partir de laquelle Heidegger questionne l'origine de l'oeuvre d'art.
Pour qui la défaite est victoire, amour de l'écriture.
samedi 24 juin 2006. L'idée c'est la perspective
La nuit des cris et d'autres choses. Mais moi qui vis. La nuit respire et je fais des pauses dans le silence de l'entre deux et je me dis que :
lundi 19 juin 2006
"Le mausolée des amants" d'Hervé Guibert, mis en scène par Patrice Chéreau.
lundi 19 juin 2006. Opinion publique
Sur une lecture de Patrice Chéreau et de Philippe Calvario, des textes d'Hervé Guibert, mis en scènce par Patrice Chéreau. Musique d'Eric Neveux. TNT.
dimanche 18 juin 2006
Fou de balle
dimanche 18 juin 2006. Opinion publique
Goooooal. Mes premiers souvenirs de foot remontent aux buts marqués les mercredi aprés-midi sur le terrain vague du quartiers, au "mundial" de 1982 et au terrible match France/Allemagne. A la revanche de la France en 1984. Et hors mis la victoire de la France aux pénalties face au Brésil en 1986 au Mexique, je ne pense pas que le foot me laisse d'autres souvenirs, peut-être quelques plaisirs encore. Le foot est devenu une trop grosse machine où le souvenir est par trop collectif pour rester personnel. Ce qui est pareil pour tout le monde n'est jamais pour personne. Reste-t-il quelque chose dans le foot, qui ne soit pas encore passé au concasseur médiatique ?
vendredi 2 juin 2006
Le beau entre nature et culture et le Génie chez Kant.
vendredi 2 juin 2006. Art
Prosaïquement touchant le beau, nous serions tentés de réitérer l'assertion populaire : "Les goûts et les couleurs, etc." Affirmant le beau comme la vérité d'un jugement toujours particulier dont chacun porte en lui la raison dissimulée. Pourtant les voix lointaines dont nous sommes héritiés affirmaient la convertibilité du Beau et du Vrai. Avec la naissance de l'esthétique le beau dans l'art deveint le paradigme de toute beauté. Penser le beau revient de plus en plus au fil des époques se succédant, à penser l'art. Or lorsque l'art devient un monde clos, fermé sur lui-même et autonome par rapport aux sphères qui lui étaient conaturelles : la théôria et la politéia, le Beau pert sa destination originelle de suture de la nature et de la culture. Suture d'abord opérée par la convertibilité originelle du beau et du vrai.
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