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Art - L ' u S i n e _ Ă  _ g a Z

dimanche 13 septembre 2009

« Je ne vois pas la cachée dans la forêt »

A propos du tableau de Magritte. Texte publié dans le premier numéro des Cahiers d'Adèle.

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lundi 28 juillet 2008

L'oeuvre d'art ne se regarde pas.

L'oeuvre d'art ne saurait entrer dans l'économie du regard sans s'y perdre elle-même. Au regard porté à l'oeuvre, il faut substituer le voir qui s'en distingue avec autant de force que la constitution ou le faire se distinguent d'un "se laisser faire".

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samedi 19 juillet 2008

Ce qui fait la valeur subjective d'une oeuvre d'art.

Du cultuel au culturel pour finir Ă  l'esthĂ©tisme, l'oeuvre d'art est passĂ©e de l'objectif au subjectif, de l'ouverture d'un monde commun Ă  l'intĂ©rioritĂ© rĂ©active d'un sujet au regard satisfait. Seule compte dĂ©sormais l'affection produite sur le sujet devenu juge et partie de la valeur artistique. Ce processus a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©voquĂ© ici et le sera encore par la suite. Si de l'art aucun monde ne peut plus advenir, que reste-t-il de l'art ?

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mardi 13 mai 2008

L'art désoeuvré.

La question « qu’est-ce que l’art ? » est difficile mais trouve une solution univoque par la remontĂ©e aux origines de l’art. Par contre la question « qu’est-ce que l’art aujourd’hui ? », est une question autrement plus dĂ©licate. L’art aujourd’hui a perdu toute rĂ©fĂ©rence Ă  ses origines. Est-ce parce que nous avons dĂ©passĂ© la nĂ©cessitĂ© de l’art, Ă  tel point que d’art nous n’avons plus besoin, ou est-ce parce que nous ne sommes plus digne d’art et que l’art excède nos prĂ©occupations ?

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dimanche 18 novembre 2007

L'infini et au-delĂ .

Il s'agissait d'un slogan publicitaire pour un quelconque parfum, "l'infini et au-delĂ " ou "un peu plus loin que l'infini", je ne sais plus exactement. Ce dont je me souviens, c'est que ce slogan avait heurtĂ© en son temps, la rationnalitĂ© d'un honnète lecteur d'une quelconque revue scientifique. Mais ce que nous ne savions pas, c'est que ce slogan Ă©tait issu de "2001 : L'odyssĂ©e de l'espace."

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samedi 7 juillet 2007

Notre musique.

Le cinéma, Godard et Deleuze autour d'une certaine logique du sens que produit le montage.

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samedi 23 juin 2007

La vérité en peinture. Le mensonge photographique.

"C'est la photographie qui ment et c'est la scuplture qui a raison", affirmait donc Rodin. Que l'art soit dévoilement du vrai, de la vérité de l'être pourrions nous dire avec Heidegger dans L'origine de l'oeuvre d'art, nous avons essayés de le montrer précédemment. Mais en quoi, la photographie est-elle quelque chose qui relève du mensonge, et donc de la production du faux, c'est ce que nous allons essayé de montrer maintenant.

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jeudi 21 juin 2007

La vérité en peinture. L'art et l'usage.

La vĂ©ritĂ© de l'art comme mise hors d'usage de l'objet. Nous avons vu dans le billet prĂ©cĂ©dent que Rodin affirmait la vĂ©ritĂ© de l'art contre le mensonge de la photographie. En quoi la photo est mensonge ? nous y reviendrons plus tard, c'est encore une histoire de virtualitĂ©. CelĂ  Ă©tant, l'affirmation de Rodin se heurte irrĂ©mĂ©diablement Ă  l'accusation platonicienne de l'art, que nous developpons ici.

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vendredi 15 juin 2007

La vérité en peinture. L'au-delà de l'image.

Si l'image n'est qu'en étant le plus visible, au-delà de l'image -comme au-delà du visible- rien n'est visible. Au-delà de la visibilité de l'image il n'y à rien à voir puisque l'image concentre sur elle toute la visibilité. Visible et invisible s'opposent non comme deux contraires logiques dont la vérité de l'un achoppe la vérité de l'autre, mais comme deux contraires ontologiques, dès lors livrés au combat duquel l'un et l'autre émergent enrichis de l'autre et de l'un.

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lundi 22 janvier 2007

La langue du poète.

"Les jours d'Ă©motion je remarque ce petit homme qui marche sur l'horizon." Temps mort dans la correspondance des yeux.

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samedi 20 janvier 2007

L'éternité sourd de la forme brisée.

Voilà le billet suivant (voir billet précédent)

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La forme ontologique. L'art et la technique.

Passage obligé du billet précédent au billet suivant, ou comment l'art quand il a avoir avec la technique révèle quelque chose de l'être par la forme.

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samedi 25 novembre 2006

L'idole et l'icone

D'abord il faudrait lire - entre autre mais surtout- "Dieu sans l'ĂŞtre" de Jean-Luc Marion, ensuite se souvenir de ce dont Marion ne parle pas, l'interrogation platonicienne adressĂ©e Ă  Alcibiade : "Quel est l'objet que tu verrais en mĂŞme temps que tu t'y verrais toi-mĂŞme ?" A partir de lĂ  beaucoup de choses s'Ă©clairent concernant non seulement la question de l'ĂŞtre sous toutes ses modalitĂ©s, en partant de la première, la consonnance de l'ousia et de parousia Ă  partir de laquelle l'ĂŞtre se dĂ©termine comme un bien, "bien au soleil", comme ce qui se possède -ici alors intercède le poète sous la figure de RenĂ© Char : "Notre hĂ©ritage n'est prĂ©cĂ©dĂ© d'aucun testament"- mais aussi plus vulgairement la question de la diffĂ©rence sous l'espèce non pas seulement de l'ĂŞtre et du nĂ©ant, mais du visible et de l'invisible -autre modalitĂ© de la diffĂ©rence de l'ĂŞtre et de l'Ă©tant- soit de l'icone et de l'idole.

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vendredi 18 août 2006

Noème et "ça a été", le différend.

Sur ce qui me semble être une erreur interprétative de Barthe à partir de laquelle Stiegler institue son dispositif phénoménologique du cinéma dans "La technique et le temps".

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vendredi 14 juillet 2006

Dan Flavin et la théologie positive du néon.

Jusqu'au mois d'octobre le Musée d'art moderne de Paris accueille une impressionnante rétrospective des oeuvres de Dan Flamin. Le discours ici sera long, car l'herméneutique est infinie lorsque la saisie du sensible est sans détour. Comme en tout chef d'oeuvre sans doute, c'est l'art lui-même qui est à chaque fois mis en question et à travers l'art le monde tel qu'il "est", non tel qu'il est en train d'être. Car dans la question du monde c'est la question de l'être qui est mise en jeu. Telle est la question que l'art rejoue dans chacune de ses productions.

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samedi 24 juin 2006

Le marché de l'art. L'oeuvre d'art entre chrématistique et ontologie.

A l'heure de l'ouverture Ă  Venise -Palazzo Grassi- de la collection privĂ©e de François Pinault, il serait intĂ©ressant de penser l'origine de l'oeuvre d'art et son rapport Ă  la valeur d'Ă©change dans sa commercialisation. PossĂ©der pour soi une oeuvre d'art, la faire fonctionner d'abord et avant tout comme un objet d'investissement, comme une source de profit et de rentabilitĂ©, n'est-ce pas pervertir jusqu'Ă  l'oblitĂ©rer complĂ©tement cette origine ou essence Ă  partir de laquelle se dĂ©ploie le monde de l'art agencĂ© dans ses oeuvres ? Mais c'est toujours une chose qui s'Ă©change, l'oeuvre d'art est une chose, donc l'oeuvre d'art s'Ă©change. La validitĂ© du syllogisme repose donc sur l'identitĂ© de l'oeuvre d'art Ă  et comme une chose. Une oeuvre d'art est-elle une chose ? Telle est l'interrogation Ă  partir de laquelle Heidegger questionne l'origine de l'oeuvre d'art.

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vendredi 2 juin 2006

Le beau entre nature et culture et le GĂ©nie chez Kant.

ProsaĂŻquement touchant le beau, nous serions tentĂ©s de rĂ©itĂ©rer l'assertion populaire : "Les goĂ»ts et les couleurs, etc." Affirmant le beau comme la vĂ©ritĂ© d'un jugement toujours particulier dont chacun porte en lui la raison dissimulĂ©e. Pourtant les voix lointaines dont nous sommes hĂ©ritiĂ©s affirmaient la convertibilitĂ© du Beau et du Vrai. Avec la naissance de l'esthĂ©tique le beau dans l'art deveint le paradigme de toute beautĂ©. Penser le beau revient de plus en plus au fil des Ă©poques se succĂ©dant, Ă  penser l'art. Or lorsque l'art devient un monde clos, fermĂ© sur lui-mĂŞme et autonome par rapport aux sphères qui lui Ă©taient conaturelles : la thĂ©Ă´ria et la politĂ©ia, le Beau pert sa destination originelle de suture de la nature et de la culture. Suture d'abord opĂ©rĂ©e par la convertibilitĂ© originelle du beau et du vrai.

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mercredi 10 mai 2006

Petit inventaire des oeuvres phénoménologiques 6/6

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Petit inventaire des oeuvres phénoménologiques 5/6

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Petit inventaire des oeuvres phénoménologiques 4/6

Pollock et la saturation de toute transcendance dans l'immanence réelle du tableau. La conscience à l'oeuvre.

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