Identifier le cadre du tableau à et comme la conscience phénoménologique permet de penser l'art pictural dans son essence comme paradoxe, merveille des merveilles dans la mesure où l'un comme l'autre sont traversés par la tension entre visible et invisible, réel et irréel. Cette tension est illustrée par le paradigme de la perspective : voir de la profondeur dans la planéité du tableau. Il est alors possible de faire jouer cette tension afin de penser la naissance historique de l'abstraction dans l'art. Abstraction géométrique d'une part et abstraction lyrique d'autre part. L'abstraction étant la séparation du visible et de l'invisible, dont l'un des termes disparaît. Il s'agira dans un premier temps de bien identifier le cadre du tableau comme lieu de la phénoménalité de celui-ci avec la conscience phénoménologique comme cadre d'apparaitre de l'apparaisant, selon la corrélation essentielle par laquelle Husserl détermine tout phénomène.
Art
jeudi 4 mai 2006
Petit inventaire des oeuvres phénoménologiques 2/6
jeudi 4 mai 2006. Art
L'abstraction dans l'art, paradoxe des paradoxes. Analogie entre le cadre du tableau et la conscience phénoménologique : tension entre la matérialité du tableau identifiée aux vécus de conscience, et l'apparition de l'objet comme irréalité transcendant l'immanence de la matérialité du cadre identifiée à l'objet intentionnel. L'art n'est le plus concret qu'en étant le plus abstrait. Il sera alors possible à partir d'un tel dispositif, hors d'un simple processus historique, de penser la naissance de l'abstraction dans l'art comme abstraction géométrique et abstraction lyrique.
Petit inventaire des oeuvres phénoménologiques 1/6
jeudi 4 mai 2006. Art
L'art d'abord. L'art tendu dans le jeu du visible et de l'invisible, pour la saisie d'un "il y a" plus originaire que toute origine assignable à la factualité d'une l'histoire, quelle soit celle de l'art ou de manière plus générale, celle de l'humanité elle-même.
dimanche 26 mars 2006
La mort de l'art et sa répétition 3/3
dimanche 26 mars 2006. Art
Répétition et différence
La mort de l'art et sa répétition 2/3
dimanche 26 mars 2006. Art
La matérialité et l'esthétique
samedi 25 mars 2006
Deux mots sur l'invisible 2/2
samedi 25 mars 2006. Art
Etait-ce alors assez pour dire la science apollinienne, l'art dionysiaque ? Assez sans doute pour vouloir le dire, l'était-ce suffisamment pour pouvoir le dire ? Quel langage, quelle langue ou parole ? Quel excès sur le signe peut être en mesure de puiser dans le premier excès ? Nous avons tenté de cerner le négatif de l'in- comme l'être en excès sur l'être même, comme le premier mouvement qui n'en finit pas de commencer dans son commencement. Comme ce premier qui répète, en son être en excès, tout ce qui le répète. Nous étions pour celà passé par Clio de Péguy et les nymphéas de Monet. Mais de Clio, aussi bien nous aurions pu sauter dans les objets idéaux de la géométrie de L'origine de la géométrie de Husserl, nous aurions pu sauter dans la technique du feu comme ensorcellement de la nature dans l'invention de l'homme. "Du cercle à la roue, l'être passe". Par quel saut maintenant, pouvons-nous dire le passage ?
lundi 13 mars 2006
Deux mots sur l'invisible 1/2
lundi 13 mars 2006. Art
Deux mots sur l'invisible. L'intention n'est-elle pas par elle-même paradoxale ? Un mot peut-il signifier ce qui n'apparait pas ? Et ce qui n'apparaît pas n'est-il tout simplement pas ? L'invisible n'est-il pas comme le néant, le possible ou le désordre, un de ces faux problèmes dont parle Bergson ? Allons-y gaiement et sans prudence, le paradoxe ne requiert aucune des postures de la science.
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