Toute philosophie, toute pensée dès lors qu'elle est occidentale, procédant selon l'idée du créationnisme, assumé ou non, en vient toujours à se poser la question de l'existence du mal. Pourquoi le mal existe-t-il ? Comment son existence peut-elle être justifiée ? Le problème du mal est nécessairement corrélé à une problématique de la création.
septembre 2006 (3)
lundi 25 septembre 2006
Foucault, le pouvoir.
lundi 25 septembre 2006. Politique
L'idée de Deleuze, que toute révolution tourne mal trouve un écho dans l'analyse foucalienne du pouvoir. Le pouvoir déborde toute forme spécifique sur laquelle pourrait jouer une révolution. Etant protéiforme, le pouvoir se dérobe à toute tentative de renversement et de métamorphose rationnelle. Il est emprise sur laquelle nous n'avons nulle emprise.
dimanche 24 septembre 2006
La Démocratie.
dimanche 24 septembre 2006. Politique
Retour au politique par la Démocratie. On aura essayé de montrer la différence entre démocratie et république. Si la République peut être définie comme une forme de gouvernement, la démocratie n'est, pour sa part, rien de formel. Car elle est le peuple (demos), le peuple en corps qui peut se dessaisir de son pouvoir dans les mains du souverain sous la forme de la république. Pour autant la démocratie demeure quelque chose d'inaliénable au sein même de la république. Elle est la possibilité même du peuple, et à ce titre elle constitue la plasticité même du politique. Non pas une forme mais une force, prète à déplacer les limites, faire bouger les frontières, reconquérir des territoires. Cependant même en tant que telle, elle n'est pas tout à fait dépourvue d'une certaine formalité. La force de la démocratie peut s'incarner dans trois formes distinctes : démocratie représentative, démocratie participative et démocratie délibérative. Une seule de ces formes s'avèrera la plus conforme à l'idée de Démocratie telle que nous pensons la saisir.
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