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Philosophie - L ' u S i n e _ à _ g a Z

Philosophie

Fil des billets

vendredi 3 octobre 2014

La démonstration.

Démontrer consiste à fonder l'apparence pour la connaitre avec certitude, ramener ce qui se montre à son fondement pour le connaitre certainement. Le fondement est l'élément de la démonstration. Il est ce qui rend raison d'une chose, sa cause. Il est l'idée chez Platon, l'essence chez Aristote ou  […]

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jeudi 2 octobre 2014

Volonté de puissance et éternel retour.

Comprendre le sens du syntagme "volonté de puissance" chez Nietzsche suppose de l'interpréter dans la perspective de la morale ou plus précisément de l'éthique. La morale en effet limite la volonté par le devoir lorsque l'éthique limite la volonté par la puissance ou le pouvoir.

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dimanche 13 septembre 2009

Les mots invisibles et la schizophrénie du visible

Texte publié dans le premier numéro des Cahiers d'Adèle, L'invisible.

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mercredi 14 mai 2008

Création ex nihilo et origine de la différence.

Comment penser la nouveauté c'est à dire la différence dans l'ordre d'un monde créé par Dieu, un monde ou l'effectif rejoint le rationnel ? Loin de se contredirent, Leibniz nous montre qu'il y a dans l'idée de création ex nihilo le germe de la différence.

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samedi 19 janvier 2008

Fermeture définitive (suite et fin).

Les quelques rares personnes qui errent parfois encore ici s'en seront peut-être aperçus : nous ne sommes pas sous le signe de la pleine activité. A cela deux raisons. La première m'est propre. De contrat précaire en contrat précaire, ma seule identité sociale réside dans mon statut de rmiste. Je n'ai socialement rien à voir avec la philosophie. Je n'ai rien à gagner à m'adonner à de telles activités pour un retour d'intérêt si faible. La seconde raison est plus complexe mais s'énonce facilement. A la vitesse et dans la direction où va le monde, de la philosophie il n'ait plus besoin. Sans doute sommes-nous au seuil d'une nouvelle erre. Civilisation de la babarie, de l'oubli redoublé. Sans doute pourrait-on objecter avec Heidegger et Hölderlin que "du plus grand péril croît aussi ce qui sauve". Mais j'y crois plus trop. Non seulement il nous manque les forces d'un peuple (P. Klee) mais "l'art" vient aussi à manquer (voir Deleuze, Mille plateaux) Salut.

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lundi 22 octobre 2007

La technique et la domination de la nature.

L'idée de domination de la nature n'est pas neuve, c'est à dire moderne. Elle existait avant Bacon et Descartes mais selon une toute autre acception que celle que l'on entend par l'arraisonnement technique de la nature.

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mardi 16 octobre 2007

L'oubli de la singularité.

Sur la mésinterprétation heideggérienne de Nietzsche en deux mots.

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mardi 9 octobre 2007

Sur l'indifférence ontique.

Petite précision sur le thème de l'indifférence ontique que j'utilise dans le billet précédent, "l'homme en péril". Le syntagme d'indifférence ontique est utilisé pour signifier une "coupure ontique", entre l'homme et l'animal, par divers scientifiques à l'occasion de l'exposition et des diverses publications qui en découlent, "Bêtes et hommes". Mais en y réfléchissant ce syntagme est sujet à questionnement dans la mesure où il masque une problématique de fond, celle de la différence ontologique qui signifie la différence entre l'être et l'étant.

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samedi 29 septembre 2007

L'homme en péril.

La posture de l'indifférence ontique entre l'homme et l'animal par l'effacement de toute différence spécifique dans la classification phylogénétique range l'homme concret et total dans la nature objective. L'homme est donc tout entier construit comme un objet de science. Il court alors le risque d'une aliénation absolue par le traitement utilitariste de l'idéologie scientifique.

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vendredi 28 septembre 2007

La science ne pense pas.

C'est la nouvelle mode, et personne ne s'en inquiète. La philosophie est abandonnée, oubliée dans les archives de l'histoire, dont on a -lors d'un second oubli- oublié la côte, le chiffre d'accès. Et c'est la science qui fanfaronne, parlant parfois dans des excès d'assurance d'une philosophie ramenée au folklore, dont on doit à tout pris taire la filiation, comme on renierait de lointaines racines juives sous l'empire nazi. La science ne pense pas, ce c'est ni nouveau ni étonnant, Heidegger, Merleau-Ponty, Withehead sur différents registres l'ont assez répété. L'étonnant ici c'est que sous l'empire de l'idéologie de la "bêtise", de l'oubli de l'oubli, ça n'étonne même plus que ça n'étonne plus.

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jeudi 2 août 2007

Le triomphe de la méthode.

"Ce n'est pas le triomphe de la science qui caractérise notre XIX siècle, mais le triomphe de la méthode scientifique sur la science." Nietzsche, Fragements posthumes. Nietzsche caractérise ainsi le passage de l'attitude orphique à l'attitude prométhéenne dans le rapport de l'homme à la nature. Sans doute ce triomphe de la méthode scientifique sur la science est-il institué par Descartes. Mais ce qu'institue véritablement Descartes, c'est un dépassement de ces deux attitudes traditionnelles face aux secrets de la nature.

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jeudi 19 juillet 2007

Matière et réel à travers la perception chez Berkeley.

Si nous voulons définir ce qu'est la réalité, nous finirons sans doute par nous accorder à dire que le réel c'est la matière. Mais la notion de matière n'est pas une notion simple. Qu'est ce que le réel ? C'est la matière. Mais qu'est ce que la matière ? Nous allons voir qu'elle sera nécessairement ramenée à la notion de substance, notion qui traversera toute l'histoire de la philosophie à partir d'Aristote, et que Bachelard dénoncera comme un parti pris philosophique qui aura été remise en cause par Berkeley au profit d'une pensée originale du réel.

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lundi 25 juin 2007

Le réel métastable et l'être individué.

Expliquer le réel c'est à dire le devenir comme procés de la différence, de la contradiction ou de la compossibilité du même et de l'autre, est chose aisée et non dénuée d'intérêt lorque que l'on recourt aux notions et aux modèles de la physique. C'est Simondon et son livre "L'individu et sa génèse physico-biologique", qui me remet le nez dans mes souvenirs de science de l'époque où je trainais sans trop savoir pourquoi sur les bancs de la fac de science. "Nos antiques jeunesses sont fières des finesses qui naissent par le nombre !" s'exclame Valéry dans son "Cantique des colonnes". Et en effet, que de richesses et d'infinis possibles recèlent les suites de chiffres et les formules de la mathématique. A-géomètre n'entre ici affirmait Platon et pourtant celui-ci, et plus tard mais de manière plus fondée, Aristote, biffent l'accès à l'être par la voie du nombre. Les mathèmatiques rêvent à la surface de l'être nous dit Platon dans le Timée, alors qu'Aristote interdissait la communication des genres. Alors que cependant...

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mercredi 21 mars 2007

Le visible et l'invisible, Merleau-Ponty. 3/3

Sans transition, la suite et la fin de cette petite traversée dans l'invisible.

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samedi 3 mars 2007

Le visible et l'invisible, Merleau-Ponty. 2/3

Aujourd'hui la suite. La positivité ontologique du négatif, l'invisible comme marbrure du visible.

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mercredi 28 février 2007

Le visible et l'invisible, Merleau-Ponty. 1/3

Aller un petit billet afin de combler honorablement ce mois de Février finissant à quelques jours de la première année écoulée de cette uSine à gaZ. Il n'y a pas que Los Angels dans la vie, et puis Jean Luc Nancy en a déjà fait un livre parait-il. Y a aussi la réversibilité du visible, l'ontologie de Merleau-Ponty. Le point commun ? La péotique de la phusis, l'exprimé de l'événement, la positivité ontologique du négatif. ça se déroule en trois point. Aujourd'hui le premier.

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jeudi 28 décembre 2006

Le temps.

Le temps, tout comme l'être, l'espace, le nombre et le mouvement, appartient à ces termes qu'on ne peut ni ne doit définir sous peine de les obscurcir. Aussi Pascal retrouvait-il sur ce point Protagoras, qui pensait bien savoir ce qu'était le temps, mais en perdait toute signification lorsqu'il s'agissait de le définir. Et en effet définir le temps c'est l'expliquer dans et à partir de ce qu'il n'est pas. Si l'on veut définir le temps par la distance parcourue, c'est à dire définir le temps par une détermination spatiale, nous réveillons le vieux paradoxe de Zénon, selon lequel jamais la flèche lancée n'atteindra sa cible. Le temps est une de ces notions si étranges qu'elle éveille les paradoxes et affolle les imaginations. La question : le temps existe-t-il dans les choses, ou seulement dans la conscience ?

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mercredi 27 décembre 2006

L'ontologie 2/2 : La pensée médiévale, Saint Thomas et Duns Scot.

L'être se dit-il en un seul et même sens de tout ce dont il se dit ou bien en plusieurs sens de tout ce dont il se dit ? L'être est-il univoque ou bien équivoque ? On a vu dans le billet précédent que d'une part l'équivocité de l'être mettait en péril la possibilité même d'une ontologie ayant pour objet une signification une de l'être, mais que d'autre part l'univocité -comme possibilté d'une ontologie- mettait pour sa part en péril la possibilité de toute théologie. Comment en effet serait-il possible de penser l'être de Dieu sur le même plan que l'être des créatures. L'être de Dieu ne peut être dit en un sens identique à l'être des créatures. Comment alors penser la possibilité d'une ontologie qui ne mette pas en péril une théologie ?

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mardi 26 décembre 2006

L'ontologie 1/2 : Problème de l'unité de l'être.

Si une science se définit autant par ses procédures propres que par l'objet qu'elle manipule, quelle est la définition de la métaphysique ? En tant qu'elle cherche à rendre raison -de son objet- la métaphysique est bien une science, elle cherche à démontrer c'est à dire à fonder ce qui de soi se montre. Mais selon son objet, de quoi la métaphysique cherche-t-elle à rendre raison ? De tout ce qui est, dira-t-on. Mais si la métaphysique prétend être la science de tout ce qui est, elle n'est au fond la science de rien, sa signification s'égale au néant lorsque son extension prétend à l'infini. Certes ! A moins de considérer comme unique objet de la métaphysique, ce que tout ce qui est, partage ou possède en commun avec tout ce qui est. C'est à dire l'être. La métaphysique sera donc la science de l'être. Bref, la métaphysique peut prétendre être une ontologie, science de ce qui est en tant qu'il a l'être, "to on". Mais y a-t-il "un être en tant qu'être" tel qu'une science en soit possible ?

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vendredi 20 octobre 2006

De la roue ou cercle passe l'être.

De la roue au cercle s'établit, au sein d'une phénoménologie de la culture, l'origine de la géométrie au double sens du génitif, autant l'origine de la géométrie que la géométrie comme origine. De la roue au cercle passe l'histoire, inscrite comme à son premier testament dans l'origine de la géométie.

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