Il faudrait donc aussi faire plus tard ce billet. Mais la blague est bonne et l'introduction est belle, cela suffit à ne pas hypothéquer sur mon sommeil.
L'idole et l'icone
samedi 25 novembre 2006. Lien permanent Art
D'abord il faudrait lire - entre autre mais surtout- "Dieu sans l'être" de Jean-Luc Marion, ensuite se souvenir de ce dont Marion ne parle pas, l'interrogation platonicienne adressée à Alcibiade : "Quel est l'objet que tu verrais en même temps que tu t'y verrais toi-même ?" A partir de là beaucoup de choses s'éclairent concernant non seulement la question de l'être sous toutes ses modalités, en partant de la première, la consonnance de l'ousia et de parousia à partir de laquelle l'être se détermine comme un bien, "bien au soleil", comme ce qui se possède -ici alors intercède le poète sous la figure de René Char : "Notre héritage n'est précédé d'aucun testament"- mais aussi plus vulgairement la question de la différence sous l'espèce non pas seulement de l'être et du néant, mais du visible et de l'invisible -autre modalité de la différence de l'être et de l'étant- soit de l'icone et de l'idole.
une réaction
1 De Cyrille - 05/12/2006, 22:11
Dommage, je le sentais bien celui-là . Je te le dis tout de suite, je ne lirai pas le livre de mr Marion ! Cet objet, moi-même le naïf te dirais le miroir, pour la sotise. Sinon, tout ce qui sort de moi, par les orifices de chair et de soufre. Quant à ce qui y entre, n'en parlons pas !